Le calendrier lunaire à la lumière des données astronomiques
Le Prophète Muhammad (PBSL) n’a jamais incité les musulmans à rester illettrés. Au contraire, le premier passage coranique révélé au Prophète Muhammad (PBSL) met en valeur la plume comme outil d’écriture et du savoir.
1. Introduction
Le calendrier lunaire fondé sur l’observation de la nouvelle lune est utilisé par les musulmans, essentiellement, pour déterminer les dates associées à certaines célébrations religieuses (le jeûne de Ramadan, les fêtes religieuses, le pèlerinage, etc..). Pour les autres activités c’est le calendrier grégorien qui s’est imposé, y compris dans les Etats musulmans. Les raisons à cela sont multiples : Certes la mondialisation, dans les échanges internationaux, a plus ou moins imposé certaines langues, monnaies, ou calendriers, mais cela n’explique pas tout.
Pour qu’un calendrier puisse permettre de situer les différents événements dans le temps et servir de moyen d’organisation et de planification des différentes activités, il doit pouvoir répondre à trois exigences:
1) Associer une date spécifique à chacun des jours d’une semaine, d’un mois ou d’une année donnée. Par exemple, nous avons besoin de savoir si le 1e chawal d’une année déterminée est un dimanche ou un autre jour de la semaine.
2) La correspondance entre les dates et les jours doit être univoque : à une date doit correspondre un seul jour.
3) Le calendrier doit être simple dans sa construction, dans son utilisation et à la portée des états et des communautés musulmanes. Il doit servir à unir et à rassembler les musulmans et non à les diviser.
Il se trouve que, dans l’état actuel des choses, le calendrier lunaire basé sur l’observation mensuelle ne répond pas à ces exigences, contrairement au calendrier lunaire basé sur le calcul. C’est ce que nous espérons prouver dans ces quelques lignes, en s’inspirant des différents travaux réalisés sur le sujet et en priant le Très Miséricordieux de nous éclairer et de nous accorder Son Aide.
2. Observation visuelle ou calcul ?
De nombreux versets coraniques mentionnent que le soleil et la lune obéissent à des lois préétablies et incitent l’Homme à y chercher des signes de la grandeur de l’œuvre du Créateur. L’usage des différentes phases de la lune comme moyen pour se situer dans le temps est clairement mentionné dans le Saint Coran : « On t’interroge sur les nouvelles lunes. Dis-leur : Ce sont des moyens pour les hommes de mesurer le temps et de déterminer l’époque du pèlerinage. » (Coran 2.189), « C‘est Lui qui a fait du Soleil une clarté et de la lune une lumière, et Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul (du temps). Allah n’a créé cela qu’en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués du savoir » (Coran 10.5), « Le nombre de mois, auprès d’Allah, est douze, dans la prescription d’Allah, le jour où Il créa les cieux et la terre… » (Coran 9.36).
La méthode pour déterminer les débuts des mois lunaires n’est pas explicitement exposée dans le coran. Le verset coranique instaurant la prescription du jeûne du mois de Ramadan (9e mois lunaire) ne précise pas non plus cette méthode : « Le mois de Ramadan est celui au cours duquel le Coran a été révélé pour guider les hommes dans la bonne direction et leur permettre de distinguer la Vérité de l’erreur. Quiconque parmi vous aura pris connaissance de ce mois devra commencer le jeûne… » (Coran 2.185). Ici, l’expression « aura pris connaissance » remplace le verbe arabe « Chahida » qui ne peut être assimilé au verbe « voir » comme le signale Ragheb Al Isphahani dans son dictionnaire des mots coraniques ([1]) et l’imam Fakhr Eddine Arrazi dans son livre de Tafssir ([2]).
En fait, l’observation de la nouvelle lune pour débuter le jeûne du mois de Ramadan trouve son origine dans les hadiths du Prophète Muhammad (PBSL) tel que: « Jeûnez lorsque vous le voyez (le premier croissant de lune) et cessez de jeûner lorsque vous le voyez, et s’il vous est caché par les nuages, déterminez-le. » (Recueil de Muslim), ou selon une variante : « Et s’il vous est caché par les nuages, complétez cha’ban (8e mois lunaire) en comptant trente jours.» (Recueil d’Al Bukhari).
Les opposants à l’usage du calcul s’appuient sur ce hadith pour affirmer que l’observation de la lune à l’œil nu est le moyen exclusif pour déterminer le début et la fin du mois de Ramadan. Les partisans du calcul, de leur côté, considère que le hadith n’indique pas cette exclusivité.
Un autre hadith est invoqué à la fois par les opposants et par les partisans du calcul: « Nous sommes une nation illettrée. Nous n’écrivons pas et ne comptons pas. Les mois sont comme ceci et comme cela, c’est-à-dire 29 jours ou 30 jours » (Recueils de Muslim, et Al Bukhari ».
Pour les opposants, il s’agit là d’un rejet du calcul; les partisans y voient, au contraire, une incitation à recourir au calcul lorsque ce dernier est maîtrisé. C’est la situation du calcul et de l’écriture dans la péninsule arabique au VII siècle qui a conduit le Prophète Muhammad (PBSL) a proposer une règle simple, à la portée de tous, pour déterminer le début du mois ; et en vertu du principe de droit musulman selon lequel « une règle ne s’applique plus, si le facteur qui la justifie a cessé d’exister », la recommandation du Prophète ne s’applique plus aux musulmans, une fois qu’ils ont appris « à écrire et à compter » et ont cessé d’être « illettrés » (voir Qadi Ahmad Chakir[ 3]).
Le Prophète Muhammad (PBSL) n’a jamais incité les musulmans à rester illettrés. Au contraire, le premier passage coranique révélé au Prophète Muhammad (PBSL) met en valeur la plume comme outil d’écriture et du savoir : « Lis et ton Seigneur Le Très généreux qui a enseigné avec le Calame ( plume), a enseigné à l’Homme ce qui ne savait pas » (Coran 96.3-5), et le hadith suivant : « Le jour de la résurrection, l’encre des savants et le sang des martyrs mis de part et d’autre sur une balance, c’est l’encre des savants qui l’emportera » ([ 4]), ne nécessite pas de commentaire !
A présent, examinons les trois exigences que doit satisfaire un calendrier, celles énumérées plus haut en introduction.
Concernant la première, personne ne peut contester que le « calendrier » basé sur l’observation de la nouvelle lune chaque 29e jour du mois lunaire au coucher du soleil, ne peut associer de date à des jours déterminés au-delà du mois en cours. Quant au calendrier basé sur le calcul, par définition même, il associe, à l’avance, des dates à tous les jours et ce pour de nombreuses années.
Concernant la deuxième, les faits montrent bien que les dates du « calendrier » sont associées à des jours différents dans différents Etats musulmans. Par exemple, la date «1er chawal 1426 » à laquelle est associée la célébration de l’Aïd El Fitr, lui correspond plusieurs jours : le mercredi 2 novembre 2005 dans 2 pays (Lybie, Nigéria) ; le jeudi 3 novembre dans 30 pays; le vendredi 4 novembre dans 13 pays et le samedi 5 novembre dans 1 pays (Inde). Cette situation, loin d’être exceptionnelle, est plutôt assez fréquente comme le montrent les travaux de de Nidhal Guessoum et Karim Meziane ([ 5 ]), Nidhal Guessoum, Mohamed el Atabi et Karim Meziane ([6]), Khalid Chraibi ([ 7 ]) et Mohammad Odeh ([ 8 ]).
Quant à la troisième exigence, l’observation mensuelle de la nouvelle lune a été longtemps un moyen de déterminer le début du mois lunaire. Ce moyen simple et efficace et à la portée de tous, nécessitait néanmoins un minimum d’expérience et d’habitude sur l’observation des astres comme il nécessitait un horizon bien dégagé et une bonne qualité de l’air. Ces exigences étaient justement satisfaites à l’époque du Prophète Muhammad (PBSL), alors que le calcul astronomique était quasiment inconnu chez les arabes de l’époque. Au fil du temps, l’expérience sur l’observation des astres est devenue de moins en moins acquise alors que le calcul astronomique devenait de plus en plus maîtrisé, si bien que dès le XIV-siècle, l’Imam Assoubki [ 9 ] (un des plus illustres imams de l’école chafi’ite) déclarait que toute observation considérée comme impossible par le calcul astronomique est religieusement non valide. De nos jours, à cause de la pollution, la qualité de l’air, notamment à proximité des grandes agglomérations, n’est plus ce qu’elle était dans le passé et l’observation de la lune est rendue difficile par l’intensité de l’éclairage industriel et le manque d’expérience et d’habitude chez les observateurs.
L’adoption des tables des heures des cinq prières rituelles qui sont basées sur le calcul n’a jamais suscité de débat ou d’opposition. Aujourd’hui, il ne viendrait à personne l’idée d’appeler les musulmans à vérifier à l’œil nu le lever de l’aube pour accomplir la prière du matin (Al Fajr), ou de vérifier le déclin du soleil à partir du zénith pour la prière de midi (Dohr), ou de mesurer l’ombre des objets pour s’assurer qu’elle est deux fois plus grande qu’eux-mêmes pour accomplir la prière de l’après-midi (Al‘Asr), ou d’observer le coucher du soleil pour la prière d’(Al Maghreb), ou encore de constater que le crépuscule a pris fin pour accomplir la prière de la nuit (Al ‘Icha). Les musulmans lorsqu’ils n’entendent pas l’appel à la prière du Muezzin, se remettent à leurs calendriers basées sur le calcul et vérifient l’heure sur leurs montres, comme le fait le Muezzin!
L’élaboration du calendrier lunaire étant du même ordre que l’usage des tables pour les prières rituelles, sa conformité avec les principes du droit musulman ne devrait donc pas être contestable.
Si l’on trouve un autre moyen apte à mieux réaliser le but recherché à savoir : jeuner le mois de Ramadan entier, si ce moyen est susceptible d’éviter l’erreur, l’imagination et le mensonge dans la détermination du début du mois; si ce moyen est devenu facile et ne pose pas de difficulté , s’il est à la portée de la communauté musulmane, maintenant qu’elle comporte de nombreux savants, astronomes, géologues, physiciens d’envergure internationale; si l’homme est désormais capable d’atteindre la lune, de s’y poser, d’y marcher et d’en ramener des échantillons de roches, et si de plus, ce moyen permet aux musulmans d’organiser et de planifier leurs activités à l’avance, pourquoi alors, nous en tiendrons-nous à un moyen, qui n’est pas une fin en soi ?
Cet autre moyen pourrait être obtenu en substituant le calcul astronomique à la méthode d’observation mensuelle de la nouvelle et en tenant compte du principe de « transfert de visibilité » consistant à accepter de débuter le mois partout dans le monde si le croissant est observable à n’importe quel endroit du globe un soir donné.
3. Règles de calcul
Le calcul astronomique peut nous donner l’heure exacte à quelques secondes près de la conjonction correspondant « grossièrement » à l’instant où « la terre, la lune et le soleil » se trouvent « alignés », rendant la lune invisible à tout observateur quelque soit sa position sur la terre. Nous disons « grossièrement », car cet instant correspond plus exactement au moment où les centres de la terre, du soleil et de la lune se trouvent simultanément sur un plan perpendiculaire au plan écliptique. Après cet instant, la lune qui est en mouvement autour de la terre, quitte cette position et les lignes Terre-Lune et Terre-soleil forment alors un angle (Elongation) qui croit avec le temps, faisant ainsi accroitre, pour un observateur terrien, la possibilité de voir la lune à condition que celle-ci reste suffisamment au-dessus de l’horizon après le coucher du soleil.
Dès novembre 1978, la conférence internationale sur l’observation de la nouvelle lune (CHS) a réuni de nombreux pays musulmans à Istanbul en Turquie et le principe d’une règle permettant d’établir un calendrier « universel » basé sur le calcul, a été adopté. La Présidence des affaires religieuses de Turquie, qui assure depuis le secrétariat de la CHS a été chargée de faire une proposition. C’est dans ces termes que celle-ci a été faite : « Le mois lunaire est supposé commencer le soir où, quelque part sur Terre, le centre calculé de la nouvelle lune au coucher du soleil local est de plus de 5 ° au-dessus de l’horizon et l’élongation est de plus de 8 °» ([10]). Le calendrier qui en résulte est actuellement utilisé en Turquie et dans tous les pays à majorité musulmane de l’Europe (Bosnie, Kossovo, Albanie, Macédoine, etc.). Le Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche (CEFR) ([11]) basé à Dublin vient également de l’adopter. Les musulmans d’origine Turque vivant en Europe, s’y conforment également.
L’Arabie Saoudite utilise depuis plusieurs décennies, à des fins civiles et administratives, un calendrier annuel, basé sur le calcul, connu sous le nom du calendrier d’Umm al Qura, qui tient compte à la fois de la « conjonction » et des horaires de coucher du soleil et de la lune aux coordonnées de La Mecque, Cette règle qui a connu plusieurs phases dans son élaboration peut aujourd’hui s’énoncer comme suit : « Le mois lunaire débute au soir du 29è jours du mois en cours, si la nouvelle lune observée à partir de La Mecque se couche après le coucher du soleil et si la conjonction s’est produite. Dans le cas contraire, le mois en cours aura une durée de 30 jours.» ([12]).
En Indonésie, en Malaisie et à Brunei, la règle appliquée est la suivante : « Le mois lunaire débute après la conjonction, lorsque l’âge de la nouvelle lune est supérieur à 8 h, l’altitude < 2° et l’élongation > 3 ° » ([7]).
Le Conseil du Fiqh de l’Amérique du Nord (CFAN) basé aux Etats-Unis avait, a adopté dès 2006, la règle suivante: « Utilisant comme point de référence, la ligne de datation internationale (Greenwich Mean Time (GMT), le nouveau mois lunaire commencera, En Amérique du Nord, au coucher du soleil du jour où la conjonction se produit avant 12 : 00 GMT. Dans le cas contraire, le mois commencera au coucher du soleil du jour suivant» ([13]). Cette règle a été proposée dès 2004 par Jamal Eddine Abderrazik dans son livre intitulé « Calendrier Lunaire Islamique Unifié » ([14]). Abderrazik stipule qu’il faut accepter le principe de « transfert de visibilité », c’est à dire accepter de débuter le mois partout dans le monde si le croissant est observable à n’importe quel endroit du globe un soir donné. Il ajoute que si ce principe est accepté, ce calendrier s’accorde alors avec les observations du croissant dans 92 % des cas.
Dans un souci d’améliorer la concordance entre la date résultant du calcul et celle résultant d’une observation visuelle, Nidhal Guessoum a proposé un calendrier bi-zonal consistant à découper le Globe en deux zones, la zone « Ouest » correspondant au continent américain et la zone « EST » englobant le reste du monde. Cette règle s’énonce ainsi : « Le nouveau mois commence dans les deux zones si la conjonction se produit avant l’aube à La Mecque. Le nouveau mois commence dans la zone « ouest » pour être reporté dans la zone « Est » si la conjonction se produit entre l’aube à La Mecque et 12h00 GMT. » ([15]).
Ces règles et d’autres ont donné lieu à de nombreux logiciels : Ilyas A, Ilyas B, Shaukat, Yallop, Odeh, etc… ([8]).
A noter que les règles de calcul qui permettent l’élaboration des tables des heures de cinq prières rituelles sont de même nature et leurs différences donnent lieu à des tables d’heures de prières différentes notamment pour les deux prières du matin (Fajr) et de la nuit (‘Icha). L’harmonisation de ces tables, au sein d’un même pays, est une question qui mérite d’être également étudiée.
4. La situation en France
La méthode utilisée en France actuellement, alliant la concertation entre les composantes du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et l’analyse des annonces effectuées par les différentes autorités du monde musulman ainsi que les données astronomiques, outre qu’elle portait essentiellement sur la détermination du début et de la fin du mois de ramadan, a montré ses limites sur le plan pratique.
Au-delà des difficultés posées par le caractère aléatoire des décisions de certains pays musulmans, amenant le CFCM à faire des arbitrages difficiles, l’idée même d’attendre la veille pour prendre connaissance de la décision du CFCM pose aujourd’hui des problèmes aux musulmans de France.
En effet, l’administration française demande au CFCM de lui transmettre les dates des fêtes musulmanes (Al fitr, Al Adha, et le Mawlid) afin qu’elles soient prises en compte pour la délivrance des autorisations d’absence. A cet effet, une circulaire est publiée au début de chaque année. Les établissements de l’enseignement s’y réfèrent également pour en tenir compte dans la programmation des examens et des évaluations.
Les salariés musulmans, ne connaissant pas à l’avance les dates des fêtes et souhaitant poser leurs jours de congés pour pouvoir les célébrer, rencontrent des difficultés.
L’organisation des prières communautaires à l’occasion des fêtes, nécessite souvent la réservation des salles ou gymnases pour deux jours successifs alors qu’elles ne seraient utilisées que pour une seule journée. Cela provoque la réticence des maires lorsque les salles sont communales et donne lieu à un surcoût de location non négligeable.
Les abattoirs qui veulent se mettre à la disposition des musulmans pour la fête du sacrifice ont besoin de connaitre les dates de cette fête plusieurs semaines à l’avance pour les prendre en compte dans l’organisation de leur activité.
C’est dire que la détermination des débuts des mois lunaires à l’avance éviterait aux musulmans de France de nombreuses difficultés. Les musulmans vivant dans des pays à majorité musulmane ne connaissent pas forcément ces difficultés de la même manière.
C’est pour cela, dès juin 2008, un groupe de réflexion s’est constitué au sein du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) pour étudier la possibilité de mise en place d’un calendrier lunaire basé sur le calcul. Le Conseil d’Administration du CFCM réuni à Paris, le 24 juin 2011, prenant acte des différentes positions exprimées par les composantes du CFCM, a adopté le principe du calcul et a chargé son Bureau Exécutif de mener les discussions entre les composantes du CFCM pour en définir la règle et la mettre en œuvre.
Des tests réalisés sur une durée de 60 mois, montrent que la quasi-totalité des règles de calcul énumérées plus haut donnent lieu à des calendriers quasiment identiques. Aussi, le critère essentiel qui doit guider le choix des musulmans de France c’est la capacité du calendrier à unir autour de lui les musulmans de France et les musulmans d’Europe.
Les différentes composantes du CFCM entendent, après la réussite de la réforme du CFCM intervenue le 23 février 2013, inaugurer une nouvelle étape dans la vie de l’institution représentative du culte musulman en se penchant sur ce dossier concret concernant la pratique religieuse musulmane. L’harmonisation des heures de prières rituelles doit intervenir également dans les mois à venir pour mieux consolider l’unité des musulmans.
Par Mohammed Moussaoui, publié dans oumma.com, le 9 mai 2013.
Remerciements
Je tiens à remercier chaleureusement MM. Khalid CHRAIBI et Nidhal GUESSOUM pour leurs remarques précieuses et utiles à la réalisation de cet article.
Références
[1] Ragheb Al Isphahani, Dictionnaire sur des mots coraniques (en arabe), publié en arabe, par Almaymaniya, Egypte, 1324H.
[2] Fakhr Eddine Arrazi, Tafssir Alfakhr Arrazi (en arabe), dar Alfikr, Beyrouth, 1981, Vol3, 5, P.95.
[3] Ahmad Shakir: « Le début des mois arabes … est-il licite de le déterminer sur la base du calcul astronomique ? ». (publié en arabe en 1939) reproduit par le quotidien «al-madina », 13 octobre 2006 (n° 15878):
[4] Ibn ‘Abd Albarr: http://library.islamweb.net/hadith/.
[5] Karim Meziane et Nidhal Guessoum: La visibilité du croissant lunaire et le ramadan, La Recherche n° 316, janvier 1999.
[6] Nidhal Guessoum, Mohamed el Atabi et Karim Meziane : Ithbat acchouhour alhilaliya wa mouchkilate attawqiti alislami (en arabe), p.152, Dar attali’a, Beyrouth, 2è éd., 1997.
[7] Khalid Chraibi, http://oumma.com/15021/reforme-calendrier-musulman-33.
[8] Ahmad Odeh: http://www.icoproject.org/.
[9] Taqui Eddine Assoubki : Fatawa Assoubki (en arabe), Dar Al ma’rifah, Beyrouth, Vol1, P.209.
[10] http://www.diyanet.gov.tr/turkish/dy/default.aspx.
[11] Conseil Européen de la Recherche et de la Fatwa, www.e-cfr.org/.
[12] http://www.staff.science.uu.nl/~gent0113/islam/ummalqura.htm.
[13] CFAN: http://www.fiqhcouncil.org/node/20.
[14] Jamal Eddine Abderrazik : « Calendrier Lunaire Islamique Unifié », Editions Marsam, Rabat, 2004.
[15] Nidhal Guessoum, « Progrès dans la solution du problème du calendrier islamique », 1ere Conférence d’Astronomie des Emirats « Applications of Astronomical Calculations », Abu Dhabi, Décembre 2006.