I’jaz ‘Ilmiy: la “miraculosité” scientifique du Coran
En Mars 2008 s’est déroulé à Sétif (une des plus grandes villes d’Algérie) un congrès « scientifique et international » sur l’I`jaz `Ilmiy (Miraculosité Scientifique) du Coran et de la Sunna, sous le haut patronage du Président Bouteflika et sous l’égide de l’« Autorité Mondiale de l’I`jaz Scientifique dans le Coran et la Sunna ». Le discours d’ouverture a été prononcé par M. Belkhadem, alors Premier Ministre, avec la présence du ministre des affaires religieuses et de nombreux dignitaires. Belkhadem a alors affirmé que « bon nombre de chercheurs et de savants ont fini par comprendre que leurs prouesses et inventions existent bel et bien dans le Coran » ! La presse algérienne s’est à cette occasion largement faite écho de telles déclarations ainsi que de l’engouement du public et de nombreux scientifiques à ce sujet. Pour donner une bonne idée du genre de « papiers » qui y ont été présentés, il suffit de mentionner les exemples suivants : « Les satellites témoignent de la vérité de la prophétie de Mohammed (Que la Paix et la Grâce soient sur lui) » ; « L’I`jaz scientifique dans la description dans le Coran du mouvement des ombres » ; « Le miracle dans la thérapie par le miel » ; « ‘le poids d’un atome’ dans une perspective numérique ». Cependant, à mon avis, la palme du papier le plus stupéfiant doit revenir à un chercheur du département d’énergie bio et d’environnement (du centre des énergies renouvelables) qui lui a trouvé la technologie de l’énergie par la cellule d’hydrogène dans le fameux verset de la Lumière, l’un des plus sublimes et plus imagés du Coran. On est, pour prendre le contre-pied de ce « papier », en plein dans les ténèbres…
En décembre 2006, la même Autorité Mondiale sur l’I`jaz Scientifique dans le Coran et la Sunna avait organisé l’édition précédente de cette série de congrès, cette fois au Koweït (à l’hôtel Sheraton et en présence de nombreux dignitaires). Sur plusieurs jours, des « spécialistes » ont présenté 86 documents de travail (en sessions parallèles) sur des sujets tels que[1] :
- L’I`jaz (miracle) scientifique dans la destruction par le cri puissant;
- L’I`jaz scientifique dans la distinction entre l’urine de la jeune servante et celle du nourrisson mâle ;
- La maladie et le remède dans les deux ailes de la mouche ;
- La description miraculeuse de la (re-)création des corps humains (et non de l’âme) à partir de l’os de la queue, le jour de la résurrection ;
- Le miracle dans la « descente » du fer (du ciel) et ses graves endommagements;
- Étude de l’effet d’une saignée sur la biologie moléculaire de patients atteints d’hépatite C ;
- La supériorité du traitement du bas du dos par des prières sur le traitement par lasers ;
- Aperçu de l’I`jaz scientifique dans le hadith prophétique relatif au remède par le vinaigre.
Enfin, et pour clore cette série hallucinante de « recherches » et « congrès scientifiques », je voudrais noter en passant que certains « chercheurs » musulmans affirment aujourd’hui même que La Mecque est le centre magnétique du monde : j’ai personnellement entendu des professeurs d’universités insister sur cela lors d’une conférence scientifique internationale, on peut trouver sur Internet[2] une interview télévisée d’un chercheur égyptien affirmant cela ; et en février 2008 j’ai reçu une invitation pour aller participer à un colloque sur la Kaaba comme centre du monde !
Certains lecteurs non avertis penseront peut-être que tout cela émane de gens ignorants qui, par excès de zèle envers le Coran et la Sunna, passent leur temps à essayer de trouver des relations numériques ou « scientifiques » entre certains versets ou hadiths et les connaissances d’aujourd’hui que chacun peut trouver sur un site ou dans un livre… Cela est en partie vrai, et o combien d’écrits de ce genre sont produits, vendus, achetés et présentés sur les chaînes de télévision arabes qui en raffolent. Mais ce qui est le plus dangereux, c’est que cette tendance englobe aussi un grand nombre de professeurs d’universités ; la plus grande majorité croit à ces « trouvailles », et un certain nombre travaille dessus vaillamment.
L’exemple peut-être le plus célèbre est celui du calcul de la vitesse de la lumière à partir d’un verset coranique (« Il réglemente (toutes) les affaires depuis les cieux jusqu’à la terre : au final (toutes les choses) vont vers Lui, en un Jour, dont la durée sera (comme) un millier d’années de ce que vous comptez ». 32:5) par Mansour Hassab-Elnaby, alors professeur de physique à l’Université de Ain Shams, au Caire, décédé depuis. Par un « tour de force » abracadabrant, il en tire la valeur précise de 299792.5 km/s !
Plus récemment, Kamel Ben Salem, professeur d’analyse des données dans le département des sciences informatiques de l’Université de Tunis, a suivi l’exemple et la « méthodologie » de Hassab-Elnaby et, partant d’un verset similaire (70:4 qui donne un « jour » auprès de Dieu comme 50 000 ans au lieu de 1000 ans comme dans le verset utilisé pour la vitesse de la lumière), arrive à obtenir aussi bien l’âge de la terre (4 565 704 538 ans) que l’âge de l’univers (= 13 697 113 614 années) et même le temps restant jusqu’au jour du jugement (4 565 704 538 ans aussi), tout cela avec une précision que même les techniques scientifiques les plus sophistiquées n’obtiennent pas !
Et si tout cela n’est pas assez, je signalerai qu’une recherche rapide sur Internet sur ce genre de littérature permet de découvrir des titres comme « Le monde subatomique dans le Coran », « La science et la Sunna : Le Code Génétique », « La Théorie de La Grande Unification (GUT) : Ses Prédictions dans le Coran », « L’Islam et la Deuxième Loi de la Thermodynamique », etc.D’autres articles proclament que le Coran avait prédit l’invention du téléphone, du fax, de l’email, de la radio, du télégraphe, de la télévision, des lasers, ainsi que l’existence des pulsars et des trous noirs…
Un rapide exposé historique
On peut faire remonter cette « théorie » très loin dans le temps, jusqu’à certains grand érudits comme Al-Suyuti, d. 1505, ou même Al-Ghazzali, d. 1111, même si l’idée de faire concorder des faits ou découvertes scientifiques précises avec des versets coraniques n’a réellement émergé qu’au début du vingtième siècle. On affirme souvent que la récente flambée de l’I`jaz fut déclenchée par Maurice Bucaille, le chirurgien français qui a publié en 1976 La Bible, le Coran et la Science : Les écritures saintes examinées à la lumière des connaissances modernes, dans lequel il déclara que le Coran ne contient non seulement aucune assertion pouvant être contredite par les connaissances scientifiques les plus récentes, mais comporte, en outre, des références à certains faits qui pouvaient être connus de quiconque il y a quatorze siècles.En réalité, on peut probablement attribuer le lancement de cette approche à Muhammad al-Iskandarani, un médecin qui, vers 1880, écrivit deux livres visant à « mettre à jour les secrets lumineux coraniques à propos des corps célestes et terrestres, des animaux, des plantes, et des substances métalliques ». Il fut suivi par d’autres, dont les programmes étaient plus audacieux, particulièrement Tantawi Jawhari, qui produisit en 1923 rien de moins qu’une encyclopédie coranique entière portant sur des sujets scientifiques, avec des images et des tableaux, démontrant point par point que le Coran contenait des « joyaux » (jawahir dans le titre de son livre) de connaissances ayant précédé toutes les découvertes modernes.
Aujourd’hui le mouvement, qui s’est largement amplifié depuis jusqu’à devenir dominant dans le paysage culturel musulman, surtout arabe, ce mouvement est mené par Zaghloul Al-Naggar, en particulier, à qui a été attribué le Prix International de Dubaï du Saint Coran en tant que « Personnalité Islamique » de 2006. Il faut en effet noter que Al-Naggar, qui est un ancien professeur d’université en géologie, est le président du Comité de la Miraculosité Scientifique dans le Saint Coran et membre du Conseil Suprême des Affaires Islamiques en Égypte.
Dans la seconde partie de cet article, j’exposerai, assez longuement, la méthodologie de l’I`jaz (en théorie et en pratique) et, plutôt brièvement, les causes de ce phénomène culturel.
La « méthodologie » de l’I`jaz
J’ai récemment examiné attentivement la méthodologie de l’I`jazet y ai consacré un chapitre entier de mon livre prochain (Réconcilier l’Islam et la Science Moderne, Presses de la Renaissance, Janvier 2009) et je peux affirmer que : 1) son approche théorique montre une compréhension erronée de la science moderne, de sa philosophie, de ses méthodes et de l’évolution de ses résultats aussi bien que de celle du Coran (interprétation, herméneutique, etc.) ; 2) en pratique ses partisans, même ceux qui ont publié des « bases » ou « critères », comme Al-Naggar lui-même, violent ces règles allégrement.
Permettez-moi de donner ici quelques exemples seulement (bien que je dispose de dizaines d’autres) de cette approche ; je ne prendrai à parti qu’Al-Naggar, le leader de l’école, surtout qu’il a largement traité de sujets dans ma propre spécialité (l’astronomie et la physique), bien qu’il ne se limite malheureusement pas à ce domaine.
1. Al-Naggar et ses partisans insiste(nt) que la Science est une idéologie, qu’elle est partisane et subjective, et qu’on peut donc passer outre tout résultat et certainement toute théorie ne se conformant pas à une vision ou une description prédéterminée de la nature et du cosmos. Ainsi, Al-Naggar affirme : « Il existe autant de théories se rapportant à la création qu’il existe de statuts idéologiques différents, de croyants, d’athées, de polythéistes, d’agnostiques, de gens heureux, de gens malheureux et stressés, de personnes droites ou déviantes, etc. Cependant, le Musulman reçoitune lumière de son Seigneur, ce qu’il acquiertpar le biais d’un verset coranique ou d’une déclaration prophétique, et cette lumière peut l’aider à opérer une distinction entre de nombreuses théories troublantes et à élever l’une d’entre elles comme étant la bonne, celle auréolée du statut de vérité établie, non pas parce que les sciences acquises l’auront proclamée comme telle mais parce qu’il en aura reçu lesigne à partir des textes sacrés. » On se retrouve bouche bée en lisant une telle déclaration. Néanmoins, notre auteur tente d’étayer son assertion en invoquant la cosmologie contemporaine :« De ce point de départ de déni de la création, les astronomes modernes préfèrent mettre en avant l’idée d’un univers ouvert, c’est-à-dire d’un univers qui va s’étendre jusqu’à l’infini ; cependant, les estimations des masses manquantes dans les calculs de l’équilibre de l’univers observé confirment que l’univers est fermé. »Malheureusement, l’auteur se trompe à propos du paradigme cosmologique actuel et, bien entendu, à propos de ses allégations selon lesquelles les modèles et les résultats scientifiques seraient le produit de positions idéologiques.
2. Al-Naggar décrète que certains domaines de la connaissance demeureront hypothétiques, quelle que soit la quantité de preuves matérielles qu’ils fournissent: « Dieu dans sa miséricorde nous a laissé, enfouies dans le ciel et dans les rochesde la Terre, des preuves concrètes pouvant nous aider – avec nos capacités limitées – à arriver à comprendre le processus decréation ;un tel modèle, toutefois, reste de nature théorique et conjecturale et ne peut jamais acquérir le statut de vérité, car les vérités scientifiques doivent relever des sens et de la perception de l’homme » (quoi que cela veuille dire).Al-Naggar applique ensuite ce principe etdécrète que l’univers doit être fermé (sur la base du verset 21:104)… quoi que la (vraie) recherche cosmologique en dise (et elle dit le contraire !).
3. Al-Naggar et son école fait (font) preuve d’une compréhension simpliste, sinon largement erronée, de la science, y compris, et en particulier, de la physique : « Le ralentissement de l’accélération de l’univers » (ce qui est contraire à ce que nous savons désormais) « implique que la gravité surmontera, à un moment que seul Allah connaît, l’expansion, menant à un rassemblement de toute la matière et de l’énergie en un objet de haute densité, qui explosera ensuite comme lors du premier Big Bang, permettant à une nouvelle terre et à de nouveaux cieux d’apparaître conformément aux versets 21:104 et 14:48 (Un jour, la terre sera changée en une autre terre, de même pour les cieux, et (les hommes) comparaîtront devant Allah, l’Unique, l’Omnipotent ). »
Je dois également faire remarquer que récemment est apparu un nouveau sous-genre de la littérature de l’I`jazstipulant que les déclarations prophétiques (hadiths) seraient également scientifiquement miraculeuses. Il ne servirait à rien de produire ici une critique détaillée de cette tendance (mais je le fais dans mon livre), étant donné que l’on y retrouve les mêmes erreurs méthodologiques que celles évoquées ci-dessus – voire pires ; je me dois néanmoins d’avertir les lecteurs de l’ampleur des erreurs contenue par de tels travaux.
En effet, Al-Naggar a récemment publié un livre en deux volumes intitulé Al-I`jaz al-`Ilmiy fi s-Sunna n-Nabawiyya(L’I`jaz scientifique dans la tradition prophétique, la Sunna). Moins d’un an après leur publication (en 2004), les deux volumes avaient respectivement été réédités sept et cinq fois, fait témoignant bien de la popularité dont jouissent ces livres dans le monde arabe. Après une introduction justifiant la nécessité de tels « traitements érudits », l’auteur étudie respectivement 28 et 25 hadiths. A chaque fois, il présente d’abord les différentes versions d’un hadith sur cinq à six pages, puis le relie à la connaissance scientifique que ce dernier est sensé contenir, et conclut invariablement qu’il est « tellement en avance sur la connaissance détenue par l’humanité en son temps qu’il doit être considéré comme étant un autre témoignage de la divine prophétie de Mohammed ».
Voici quelques exemples tirés de ce travail en deux tomes d’Al-Naggar :
- « Le Jour du Jugement n’aura pas lieu avant que le Soleil ne se lève à l’ouest » ; l’auteur explique que la rotation de la Terre autour de son axe s’est ralentie depuis la formation de la planète, et qu’ainsi, un jour viendra où elle s’arrêtera et commencera une rotation rétrograde !Il s’empresse toutefois d’ajouter que cela ne signifie pas que l’on puisse calculer(ou même estimer)la date du Jour du Jugement, étant donné qu’elle aura lieu « sans que les lois cosmiques, les calculs, ou le ralentissement de la Terre n’y soient pour quoi que ce soit » !Il est difficile de trouver un sens à cette logique ; cependant, deux choses ici deviennent claires : 1) que le Professeur Al-Naggar ne comprend pas l’effet de forces des marées, qui se traduit par un « verrouillage »de la révolution et de la rotation (égalité ou rapport fixe des périodes), et non par un arrêt total, et encore moins par une inversion de la rotation ;2) l’auteur n’a pas pris la peine d’explorer le problème scientifique de manière académique, ou du moins méthodique…
- « Les mois lunaires (à partir desquels les occasions islamiques – comme le Ramadan – sont déterminées) sont composés soit de 29 jours soit de 30 jours » ;Al-Naggar explique ici que le Prophète a présenté des informations qui ne nous sont devenues disponibles qu’au cours de ces deux derniers siècles (ce que la moindre connaissance en histoire de l’astronomie déclarerait comme archi-faux) et qu’une telle déclaration prophétique ne pouvait se faire que si l’on avait déjà compris la révolution de la Lune autour de la Terre et celle de cette dernière autour du Soleil, ainsi que les rotations de la Lune et de la Terre autour de leurs axes – tout ceci étant incorrect…
- « Allah a créé Adam à son image, lui donnant la taille de 60 coudées (de hauteur) » ; notre auteur nous dit ici que ce hadith est une autre preuve de la fausseté de la théorie darwinienne et insiste qu’il existe des preuves (fossiles) témoignant de la décroissance de la taille des créatures à travers les âges – ce qui, bien sûr, est complètement faux…
Les causes de ce phénomène
Après toutes ces déclarations incroyables et ces méthodologies fantasques, la question qui nous interpelle est : pourquoi cette incroyable théorie de l’I`jaz est-elle si populaire ? Il n’est pas évident de formuler une réponse solide à cette question, car cette dernière se rapporte à des facteurs sociologiques et historiques. En effet, pour pouvoir répondre à cette question, il faut en explorer plusieurs autres : Quel genre de compréhension de la science le monde arabo-musulman a-t-il ? Quel niveau d’analyse critique trouvons-nous aujourd’hui dans la société musulmane (en général) ? Quelle volonté la nation islamique a-t-elle aujourd’hui de changer sa défaite générale (dans tous les domaines) en une position de préséance et de supériorité et de se convaincre que sa religion et sa civilisation sont vraies – au sens le plus absolu du terme – et supérieures ?
Sans apporter de réponse claire à notre question, Mustafa Abu Sway, auteur contemporain, examine l’état psycho-sociologique de notre nation ; il dit : « Plutôt que de se lancer dans une acquisition de la science dans un effort de soutenir la vision islamique du monde, il semblerait que l’‘interprétation scientifique’ ait plutôt apporté un coussin réconfortant. Le reste du monde peut faire de la science, et nous, Musulmans, pouvons la découvrir de nouveau dans le Coran ! »Bustami Mohamed Khir, écrivain soudanais contemporain, souligne plutôt la relation spéciale que les Musulmans entretiennent avec la science et l’attitude qu’ils adoptent à son égard plus généralement : « L’expérience qu’ont les Musulmans de la science est distincte [de celle de l’Occident] à bien des égards. Plutôt que de défendre l’Islam contre l’offense de la science moderne, les Musulmans ont tenté d’utiliser la science comme base de nouvelles preuves permettant d’appuyerles vérités du Coran. »
Pour ma part, j’estime que le problème découle du manque flagrant de compréhension de la nature de la science (la philosophie de la science est très rarement enseignée dans le monde arabo-musulman, surtout aux scientifiques eux-mêmes) et aussi d’une vision étriquée et primitive du Coran et de ses méthodes d’interprétation (l’herméneutique). C’est sur ce double terrain qu’il nous faudra travailler durant les années et les décennies qui suivront.
Par Nidhal Guessoum.
Références :
Mustapha Abu Sway, « Modern Science and the Hermeneutics of the ‘Scientific Interpretation’ of the Qur’an » (« La Science Moderne et l’Herméneutique de l’‘interprétation scientifique’ du Coran »), www.fau.edu/~mabusway/ScienceQur’anandHermeneutics.pdf
Zaghloul Al-Naggar, Min ayat al-I`jaz al-`Ilmiy – As-Samaa’ fi l-Qur’an al-Kareem (« Des signes de l’I`jaz scientifique : le cosmos dans le Glorieux Coran » ), Dar al- Ma`rifa, Beyrouth, 4e édition, 2007.
Zaghloul Al-Naggar, Al-I`jaz al-`Ilmiy fi s-Sunna n-Nabawiyya (« L’I`jaz scientifique dans la Tradition Prophétique, la Sunna »), Nahdat Misr Publ., Volume 1 (7e édition) et Volume 2 (5e édition), 2005.
Bustami Mohamed Khir, « The Qur’an and Science: the Debate on the Validity of Scientific Interpretations » (« Le Coran et la Science : le Débat portant sur la Validité des Interprétations Scientifiques »), Journal of Qur’anic Studies, vol. 2, n° 2, décembre 2000, pp. 19 –35.
[1] Le programme de la conférence, ainsi que des textes d’intervention, des enregistrements vidéo et de nombreux entretiens peuvent être découverts sur le site http://nooran.org/con8/4.htm.
[2] http://www.youtubeislam.com/view_video.php?viewkey=b1282ba735e5e3723ed7