Il reste maintenant d’autres questions non techniques sur lesquelles on ne peut pas faire l’impasse si l’on souhaite que l’interaction entre la science et l’Islam se développe et prospère sérieusement demain. Ces questions comprennent:
- la nécessité d’enseigner la philosophie des sciences (de façon raisonnable et enrichissante) ;
- la nécessité de revoir et de présenter l’histoire des sciences (notamment la façon dont l’Islam y a contribué ainsi que l’émergence de la science moderne) de façon bien plus rigoureuse ;
- la nécessité d’engager un dialogue sérieux avec les théologiens et savants religieux musulmans et de les convaincre que la science a aujourd’hui beaucoup à dire sur des sujets qu’ils ont monopolisés durant trop longtemps ;
- le besoin de sensibiliser le public aux questions scientifiques étroitement liées au domaine religieux ;
- et enfin, la nécessité d’établir un lien avec les penseurs non musulmans ayant acquis des compétences dans le domaine « science et religion ».